Le DIY de l’anglais Do It Yourself (Faites-le vous-même) est une activité créative qui à l’origine, répondait à un besoin dont on se trouvait privé, faute de moyens. Les meubles de décoration, les accessoires de mode n’étaient pas souvent à porter de toutes les bourses. Cette tendance venue d’Outre-Atlantique du milieu des années 70, a gagné l’Europe rapidement pour de nombreuses raisons.
A l’époque des produits biologiques, du développement durable, des locations de matériel entre particuliers, des échanges et des trocs, le DIY a rapidement trouvé sa place. Plus qu’un loisir, c’est un véritable mode de vie. Les réseaux sociaux se sont vite emparés de ce phénomène car c’est avant tout une activité créative qui ne coûte pas cher. Une dizaine d’euros suffisent à créer ses propres bijoux fantaisies de luxe, sa lampe de chevet, etc… Hormis l’aspect économique, le DIY est donc aussi pratique.
Par ailleurs, c’est une activité qui n’est pas créatrice de revenus car dans la philosophie DIY, le but est de ne plus être consommateur mais créateur. Enfin, il est très important de participer et d’échanger les connaissances et le savoir-faire.
On distingue plusieurs types d’activités comme l’artisanat, le recyclage, le fait main, l’auto-édition, la création de logiciels ou applications libres, etc… Les groupes ou artistes qui libèrent leur musique par exemple (édition sur You Tube) sont aussi considérés comme des adeptes de la philosophie du DIY.
Il est donc très fréquent de rencontrer des vidéos, des blogs, des sites et des tutoriels sur la toile, traitant de l’une des catégories suivantes : décoration, bricolage, mode, accessoires, beauté, couture, cuisine, etc… Bref, les possibilités sont infinies.
Sans compter que cette science de la débrouille se voit aujourd’hui favoriser par la montée en puissance du numérique ainsi que l’apparition de technologies avancées comme les découpes laser, les imprimantes 3D ou encore les objets connectés.
